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L' UMP, ce parti assisté
Publié dans le Capital de juillet 2013, ce graphique nous apprend qu'en 2011, l'UMP était financé à 62 % par l'argent public. Même pas 15 % de son argent provenait des adhésions et des élus, ces derniers ne contribuant qu'à hauteur de 3,3 % du total. De son côté, le PS reçoit 40 % de son argent grâce aux cotisations et aux contributions des élus, quand l'État ne le finançait en 2011 qu'à hauteur de 39 % de son budget.
C'est quoi la contribution des élus ?
Vous le savez sans doute, les élus sont indemnisés pour leurs fonctions. Chaque parti demande à ses élus une contribution. C'est logique : l'élu est élu en partie grâce au parti, il s'agit de lui rendre sa part. Visiblement, les élus UMP ne sont pas trop partageurs et le parti de droite préfère compter sur ses généreux donateurs et l'État.
Les proportions vont sûrement changer en 2012 et 2013 avec les bouleversements de la contribution en argent public (qui dépend des résultats aux législatives et du nombre de parlementaires). Néanmoins, il est frappant de constater que à quel point ce parti qui dénonce constamment les "profiteurs", les "assistés" et les fraudeurs tend beaucoup le sébile et compte aussi peu sur ses propres ressources. Un principe élémentaire de gestion pourtant.
Publié dans le Capital de juillet 2013, ce graphique nous apprend qu'en 2011, l'UMP était financé à 62 % par l'argent public. Même pas 15 % de son argent provenait des adhésions et des élus, ces derniers ne contribuant qu'à hauteur de 3,3 % du total. De son côté, le PS reçoit 40 % de son argent grâce aux cotisations et aux contributions des élus, quand l'État ne le finançait en 2011 qu'à hauteur de 39 % de son budget.
C'est quoi la contribution des élus ?
Vous le savez sans doute, les élus sont indemnisés pour leurs fonctions. Chaque parti demande à ses élus une contribution. C'est logique : l'élu est élu en partie grâce au parti, il s'agit de lui rendre sa part. Visiblement, les élus UMP ne sont pas trop partageurs et le parti de droite préfère compter sur ses généreux donateurs et l'État.
Les proportions vont sûrement changer en 2012 et 2013 avec les bouleversements de la contribution en argent public (qui dépend des résultats aux législatives et du nombre de parlementaires). Néanmoins, il est frappant de constater que à quel point ce parti qui dénonce constamment les "profiteurs", les "assistés" et les fraudeurs tend beaucoup le sébile et compte aussi peu sur ses propres ressources. Un principe élémentaire de gestion pourtant.
